Finales de Ligue des champions, laquelle est votre préférée?
miércoles, 17 de mayo de 2023
Resumen del artículo
La finale 2023 se tient à Istanbul, théâtre de l'un des plus beaux dénouements de l'Histoire de l'UEFA Champions League. Mais la victoire de Liverpool en 2005 était-elle vraiment la plus belle de toutes ?
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Depuis l'avènement de l'UEFA Champions League, en 1992/93, les finales nous ont offert de sublimes spectacles.
Mais quelle est la plus belle de toutes 😃 ?
« C'est la perfection », déclarait Fabio Capello, entraîneur de Milan, après la victoire de son club en finale de l'UEFA Champions League, la plus large de l'Histoire.
Si le Barcelone de Johan Cruyff semblait favori sur le papier avant la rencontre jouée à Athènes, les Catalans ont vite été dépassés. Daniele Massaro s'est offert un doublé avant la pause, puis Dejan Savićević et Marcel Desailly ont marqué au retour des vestiaires. Une rencontre à sens unique, mais un sacré spectacle.
Alex Ferguson n'était pas connu pour ses effusions, mais même lui s'est retrouvé submergé par l'émotion après les deux buts inscrits dans le temps additionnel par ses joueurs, qui étaient menés 1-0 par le Bayern, à Barcelone.
« Je n'ai encore rien dit à mes joueurs », déclarait-il aux reporters juste après le match. « Je les ai juste embrassés et pris dans mes bras. Je suis juste heureux. »
Les remplaçants Teddy Sheringham et Ole Gunnar Solskjær sont les deux auteurs des buts vainqueurs au Camp Nou, les stars de l'un des scénarios les plus sensationnels de l'Histoire du football.
Liverpool 3-3 Milan (a.p., 3-2 t.a.b., 2005)
« Il n'y a pas eu de grosse fête tout de suite », se souvient Dietmar Hamann, le milieu de terrain de Liverpool, à propos de ce que l'on appelle depuis le Miracle d'Istanbul. « C'était plutôt l'incrédulité qui régnait. »
Et pour cause, les Reds ont commencé de manière catastrophique, menés par un Milan brillant qui avait trois buts d'avance à la pause. Mais tout a changé en huit minutes, avec le coaching de Rafael Benitez, puis avec des tirs au but magistraux.
Man United 1-1 Chelsea (a.p., 6-5, t.a.b., 2008)
« J'ai bien joué dans le match, j'ai marqué, puis j'ai raté mon tir au but », se souvient Cristiano Ronaldo à propos de la finale de 2008 à Moscou. « Cela aurait été le pire jour de ma vie (si United n'avait pas gagné) ».
CR7 a donné l'avantage aux Red Devils lors de la première finale 100% anglaise, mais Frank Lampard a égalisé avant la pause. Ronaldo n'a pas réussi à convertir son tir au but, mais ce pied d'appui de John Terry qui se dérobe remettait les deux équipes à égalité avant la victoire de United 6-5.
Barcelone 2-0 Man. United (2009)
Il y avait comme l'impression d'un passage de témoin lorsque le FC Barcelone de Josep Guardiola a vaincu les champions en titre à Rome, les buts de Samuel Eto'o et Lionel Messi s'avérant décisifs.
Le tiki-taka avait déjà offert aux Catalans la Liga et la Coupe d'Espagne, le milieu de terrain Andrés Iniesta expliquait : « C'était le premier triplé (pour un club espagnol). C'est quelque chose de vraiment unique, de magique et dont on se souviendra toujours ».
Chelsea 1-1 Bayern (a.p., 4-3 t.a.b., 2012)
Le but de Thomas Müller à sept minutes de la fin semblait avoir offert une victoire méritée au Bayern dans une finale jouée à domicile, mais Didier Drogba ne l'entendait pas de cette oreille et répliquait. Petr Čech a ensuite arrêté un penalty dans la prolongation, frappé par son ancien coéquipier Arjen Robben, pour permettre à Chelsea de s'imposer 4-3 aux tirs au but.
« C'était écrit », dira Drogba, expulsé lors de la défaite de son équipe en finale en 2008. « Je crois beaucoup au destin. Il nous attendait depuis longtemps, mais nous ne le savions pas. »
Real Madrid 4-1 Atlético de Madrid (a.p., 2014)
Le Bayern a vu le trophée lui passer sous le nez sur des buts de dernière minute en 1999 et 2012 et cette fois c'était au tour de l'Atlético de souffrir de la sorte, dans un derby qui plus est.
L'équipe de Diego Simeone a mené grâce à un but de Diego Godín en première période, mais Sergio Ramos a égalisé de la tête à la fin du match. Gareth Bale, Marcelo et Ronaldo ont aggravé le score en marquant en prolongation. « Ce bonheur, je le garderai toujours avec moi », commentera Ramos après la finale.